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C'est Noël chaque fois qu'on essuie une larme dans les yeux d'un enfant
C'est Noël chaque fois qu'on dépose les armes et chaque fois qu'on s'entend
C'est Noël chaque fois qu'on arrête une guerre et qu'on ouvre les mains
C'est Noël chaque fois qu'on force la misère à reculer plus loin
C'est Noël sur la terre chaque jour
Car Noël, mon frère, c'est l'Amour
C'est Noël quand nos coeurs oubliant les offenses sont vraiment fraternels
C'est Noël quand enfin se lève l'espérance d'un amour plus réel
C'est Noël quand soudain se taisent les mensonges faisant place au bonheur
C'est Noël dans les yeux du pauvre qu'on visite sur son lit d'hôpital
C'est Noël dans le coeur de tous ceux qu'on invite pour un bonheur normal
C'est Noël dans les mains de celui qui partage aujourd'hui notre pain
C'est Noël quand le gueux oublie tous les outrages et ne sent plus sa faim
C'est Noël sur la terre chaque jour
Car Noël, mon frère, c'est l'Amour.
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Qui arrive à l'horizon
S'appuyant sur un bâton?
Entre, entre, père Noël,
Dans notre jolie maison,
Entre, entre, père Noël,
Te mettre à l'abri du gel;
Et dans un petit sabot,
Si tu poses un beau cadeau,
Toujours nous te garderons
Bien au chaud dans la maison .
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Guy de Maupassant (1850-1893) est un auteur français de romans (Une vie ; Bel ami) et de nouvelles (Boule de Suif ; Les Contes de la bécasse).
C'est aussi un poète méconnu. Les passages en couleur de la poésie qui suit sont parfois proposés aux élèves d'élémentaire.Nuit de neige
La grande plaine est blanche, immobile et sans voix.
Pas un bruit, pas un son ; toute vie est éteinte.
Mais on entend parfois, comme une morne plainte,
Quelque chien sans abri qui hurle au coin d'un bois.Plus de chansons dans l'air, sous nos pieds plus de chaumes.
L'hiver s'est abattu sur toute floraison ;
Des arbres dépouillés dressent à l'horizon
Leurs squelettes blanchis ainsi que des fantômes.La lune est large et pâle et semble se hâter.
On dirait qu'elle a froid dans le grand ciel austère.
De son morne regard elle parcourt la terre,
Et, voyant tout désert, s'empresse à nous quitter.Et froids tombent sur nous les rayons qu'elle darde,
Fantastiques lueurs qu'elle s'en va semant ;
Et la neige s'éclaire au loin, sinistrement,
Aux étranges reflets de la clarté blafarde.Oh ! la terrible nuit pour les petits oiseaux !
Un vent glacé frissonne et court par les allées ;
Eux, n'ayant plus l'asile ombragé des berceaux,
Ne peuvent pas dormir sur leurs pattes gelées.Dans les grands arbres nus que couvre le verglas
Ils sont là, tout tremblants, sans rien qui les protège ;
De leur œil inquiet ils regardent la neige,
Attendant jusqu'au jour la nuit qui ne vient pas.Guy de Maupassant
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